[Présentation] Arkhemval, Glorieux Exécuteur

« Je vous méprise tous, je vous hais ! Chacun d'entre vous n'est que le pauvre résultat d'une bataille perdue, d'une arrogance inouïe portée par le plus pathétique des rois qui ont pu nous gouverner ! Vous ne vivez même plus à travers vos propre souvenir, vous ne vous raccrochez qu'aux bribes d'enseignements de la personne qui à causée la perte de notre civilisation ! Et le pire dans tout ça c'est que personne n'a honte ! Personne n'a pour but de changer l'avenir, de dorer à nouveau le blason de notre race ! N'en avez-vous pas marre de n'être devenu que des guerriers errant dans les limbes infinis de la déchéance ? Vous êtes faibles mes frères et mes sœurs, car à vous battre sans aucun but, vous vivrez sans avenir et vous mourrez sans honneur. »
Je crois que c'est sur ces termes que j'ai quitté mon peuple. Oui, c'est vrai, cela peut paraître un peu violent. En réalité, c'était encore plus violent.
Il y a fort longtemps, les elfes étaient une race des plus raffinée, respectée. Mais le roi en ce temps, malgré ses grands pouvoirs mena notre peuple vers sa fin dans une bataille où il perdit la vie. Mais dans cette fameuse bataille, il transmit a son peuple toute sa haine la plus profonde, toute sa violence. Il changea a tout jamais notre peuple.
Devenu de simple guerriers sans avenir, personne n'a jamais voulu m'écouter. Peut-être était-ce parce que j'avais dévié que ce qu'ils pensaient être « le bon chemin » en m'aventurant dans l'apprentissage de la nécromancie, de la sorcellerie. Ou bien peut être parce que passer dans les art obscur avait fait passer mes cheveux d'un blond or à un noir ténébreux et mes yeux bleu à des yeux rouge comme la braise.
Mais de toute façon, tout ceci est bien loin derrière moi.
Je déteste parler de moi, alors je vais vous en dire quelques bribes.
Je n'ai jamais connu mes parents, mais je suppose que l'un d'entre eux n'était pas un elfe ; mais ce n'est qu'une hypothèse. Mon nom de famille, je l'ai choisis moi-même, car n'ayant pas de parent, je me devais d'avoir un nom à porter.
Étant jeune, on a très vite détecter mon potentiel magique et on m'a enseigner l'art des mages, la puissance des éléments. J'ai vite maîtrisé cet art, mais sans m'en satisfaire.
J'avais besoin d'autre chose, plus puissant, quelque chose d'inépuisable. Un sentiment qui, utilisé dans la magie, pouvait réaliser des miracles et transformer les gens. La haine. Mais la haine envers quoi ? Ou plutôt, envers qui ?
Pas besoin de vous faire un dessin, ma haine était tournée vers mon peuple. C'est de ce sentiment si puissant que j'ai pu apprendre la sorcellerie et la nécromancie. Mais comme je l'ai dit, j'ai subi des transformations physique très perceptible.
En plus de ma couleur de cheveux et d'yeux, j'ai récolter une énorme cicatrice. Mais je ne préfère pas en parler. Jamais.
Je n'ai pas envie de vous donner plus de détail sur mon passé, parce que vous n'avez rien de plus à savoir. Mon passé est ancré, et il n'est pas intéressant et surtout, il est personnel. Seul mon avenir peut ici vous intéresser.
Je suis connue comme étant une « spécialiste » de la piraterie, car je suis érudite et que j'ai énormément appris sur les pirates de par les rumeurs, les livres, les légendes, mais aussi par les faits et les actes.
Vous me direz sans doute qu'une érudite n'a rien à faire dans un équipage de pirate. Une femme encore moins. Alors laissez moi vous contredire en vous arrachant un ou deux membres et en vous brûlant les entrailles, de façon a ce que vous compreniez ce que le terme « haine » et celui de « changer » signifie chez moi.
Si vous souhaitez apprendre à me connaître, je vous conseil d'y aller en douceur et d'éviter tout contact physique. J'ai horreur de ça. Et quand j'ai horreur de quelque chose, je le détruit, tout simplement. Ou alors je le donne à manger à mon cher petit démon.
Si vous avez des questions à me poser, ne le faites pas. Je déteste que l'on me pose des questions sur moi, ou sur la nécromancie ou quoi que ce soit.
On a souvent l'impression que je suis quelqu'un de calme et posé au premier abord. Mais ne vous fiez pas à cela. Je vous aurez prévenu.